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Jean Marc 1943-1991
17 mai 2011

La vie professionnelle

Comment évoquer Jean Marc sans parler de la Banque, son travail comptait beaucoup. Très impliqué, investigateur et intuitif, il a contribué à la conception du MATIF.

J'ai travaillé à la Banque juste après son décès jusqu'en 2001. Certains, dont Nicole R, Hanh N, Loïc R, Jean-Marc S, Anne M, Jacques V, Hubert M, Michel T, Françoise V et bien sûr Nadine J et Patrick C,  les Cambistes et tellement d'autres encore, l'ont souvent évoqué. D'autres sont restés plus discrets. Il y avait aussi les jaloux pourtant je n'avais ni son salaire, ni ses fonctions mais j'étais parfois saluée par certains membres du Directoire. J'ai toujours pris cela comme un hommage.

Il y a quelques années, Nadine J, ma responsable, m'avait parlé de l'amicale des anciens de la BW et j'avais découvert des photos de mon papa sur la toile. Finalement, je trouvais cela surprenant qu'il soit en photo sur internet alors qu'il ne l'a jamais utilisé, ni même connu. 

Aujourd'hui, j'en profite en espérant être en contact avec  un maximum de personnes.

Une partie de la Direction de la Banque en 1989, merci Patrick

directionbw

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Commentaires
N
Bonjour Sophie,<br /> C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai ouvert le blog que tu souhaites consacrer à ton papa et c’est une idée magnifique.<br /> Je sais que début juillet cela fera 20 ans qu’il est parti. C’est très loin et, pourtant, il est toujours resté si présent pour nous qui avons travaillé avec lui pendant tant d’années.<br /> Courant mai, j’ai déjeuné avec François, Michel et Hubert. Je leur ai fait part de ta demande de témoignages concernant ton papa et, tout de suite, ils ont accepté. Par contre, Hubert ne va pas bien du tout …. alors.<br /> Tu sais, chaque fois que nous nous rencontrons, nous avons toujours une anecdote qui nous ramène à Jean-Marc. Il était tellement humain dans sa façon d’encadrer ses équipes.<br /> Je suis arrivée à la Banque en même temps que ton papa en 1975 et dans des conditions dramatiques. J’étais désespérée et, pourtant, il m’a fait confiance. Avec toute son équipe des marchés obligataires bien évidemment, il m’a aidée à reprendre une place dans la vie professionnelle.<br /> Comme je l’avais écrit à ta maman en 1991, plus qu’un patron, il était devenu un ami. Souvent à la Banque, on m’a dit que j’avais beaucoup de chance de travailler avec lui et c’était vrai. Il avait une vivacité d’esprit et une intelligence incroyables. C’était un actuaire reconnu dans la profession. Il était également d’une grande fidélité en amitié et, au fil du temps, tous ses contacts étaient devenus des amis. <br /> Pour ton père, le relationnel dans le travail était aussi important que les résultats, tout du moins l’un n’allait pas sans l’autre. Je l’entends encore me demander de venir dans son bureau avec « un pinceau » pour prendre une note ! <br /> Te souviens-tu aussi de « Grain de riz » qui est arrivée en 1986 à la Banque lors de la création du « MATIF » qu’il a mis en place avec François entre autres. Il a été le premier et le seul à engager dans son département une personne avec un statut particulier de « réfugiée ». Ceci pour te dire que pour lui, sur le plan humain, nous étions tous à égalité.<br /> Je parle jusqu’ici de relation professionnelle, mais il y avait plus important que tout pour lui : sa famille, toute sa famille …. <br /> Sur ton blog, j’ai vu des commentaires et des photos de Grahy (pour lui son havre de paix où il me disait aimer cuisiner des pommes-de-terre au lard dans la cheminée !), sur son ami Pierre Pécoud qu’il admirait, sans oublier son bateau sur lequel il se sentait si bien et loin des contraintes de travail, car juste entouré de son épouse et de ses enfants.<br /> Une dernière chose : lorsque j’arrivais en colère ou contrariée par ma fille que j’élevais seule, combien de fois m’a-t-il remonté le moral (François aussi d’ailleurs) en me disant que ma fille n’était pas différente de ses enfants et qu’il nous fallait accepter toutes ces étapes normales de l’adolescence avec tolérance …. C’était aussi tout cela votre papa. Il était si fier de vous.<br /> Je pense qu’il aurait été fou de bonheur de voir grandir ses petits-enfants, mais la vie est très cruelle, et c’est pourquoi il est si important de continuer à le faire vivre en leur parlant de lui.
M
Cadre au Service Financier de la Banque WORMS, j'ai été collaborateur de Jean Marc dès son arrivée dans l'établissement en 1975. J'ai toujours apprécié Jean Marc en tant que supérieur que ce soit pour sa compréhension, sa gentillesse et son comportement vis à vis de son équipe. Toujours aimable et courtois avec ses collaborateurs. J'ai quitté la Banque fin 1990 pour cause de retraite et ai toujours conservé d'excellents rapports avec Jean Marc après mon départ. C'est avec stupeur et beaucoup de tristesse que j'ai appris son brutal décès. Michel Boulay, 26 mai 2011
L
Jean Marc V nous a brutalement quittés.<br /> <br /> Actuaire, concepteur, organisateur, administrateur et président, Jean Marc V était tout cela. Mais il était avant tout un homme dont l'exceptionnel sens humain avait suscité l'admiration, l'affection et l'amitié.<br /> <br /> Fort de son diplôme d'actuaire ISFA de la Faculté de Lyon, il entre à la CDC en 1968. Il rejoint la BW en 1975.<br /> <br /> Jean Marc V se révèlera être un gestionnaire avisé, un administrateur et un président entreprenant et clairvoyant.<br /> <br /> Pour mener de front toutes ces tâches, son intelligence, sa patience et son obstination face aux difficultés et aux obstacles ont permis beaucoup de réussites.<br /> <br /> Nombreux parmi nous sont ceux qui ont connu et estimé l'ami qu'il savait être. Nous avons pu mesurer sa modestie et apprécier sa bienveillance, sa gentillesse pleine de fermeté, son humour aussi.<br /> <br /> Si réservé et pudique qu'il fût, il avait évoqué avec quelques uns d'entre nous ce que représentaient pour lui son épouse, ses enfants, ses parents, sa famille. Nous partageons leur souffrance.
P
Déjà 20 ans effectivement. De Jean-Marc, personnellement, je peux dire que c'était un directeur au contact très agréable, apprécié par tous ceux avec qui il travaillait, mais également par sa clientèle privée ou institutionnelle ainsi que le milieu professionnel dans lequel il évoluait. Nous savions que la mer était sa passion et qu'il ne supportait pas l'idée que la maladie qui le rongeait puisse prendre le contrôle de sa vie.
Jean Marc 1943-1991
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